Charly06 Posté(e) 28 octobre 2019 Share Posté(e) 28 octobre 2019 Bonjour à tous, Après une longue interruption, je me remets à la photographie. L’héritage d’un matériel haut de gamme m’y a encouragé, il est vrai. Mais j’ai tout à réapprendre car, si les fondamentaux demeurent, les techniques diffèrent beaucoup entre le numérique et l’argentique. Les « vieux de la vieille » dans ce forum se souviendront sans doute de la fameuse règle du « sunny 16 » qui permettait d’obtenir une exposition optimale sans posemètre. Je la rappelle pour les autres : En lumière solaire (à l’extérieur) pour une ouverture à f/16, le temps d’obturation = 1 / ISO. À partir de là, on déduisait toutes les combinaisons possibles. J’ai tenté de l’appliquer avec le Canon 5D mais je reste systématiquement sous-exposé. Quelqu’un peut-il me dire pourquoi ça marchait parfaitement en argentique mais pas en numérique ? Merci d’avance, Charly06 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MartinD Posté(e) 28 octobre 2019 Share Posté(e) 28 octobre 2019 Peut-être que le film encaissait plus ? (plus de latitude d'expo) principe des jetables argentique. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
PaciBPhoto Posté(e) 28 octobre 2019 Share Posté(e) 28 octobre 2019 Sauf erreur de ma part, en argentique, le rendu de la photo finale dépend aussi du temps pendant lequel on laisse tremper le négatif dans le bain développeur.... Donc vous pouviez éclaircir une photo sous-exposée à la la prise de vue en changeant la durée de "trempage" !? Donc cette règle du "sunny sixteen" ne vaut que pour une durée précise dans le bain révélateur... Mieux que ça, vous pouviez également sous-exposer ou surexposer lors de l'agrandissement sur papier, toujours en fonction du temps d'exposition du papier photo... En numérique, la photo affichée à l'écran par le boitier est en quelque sorte le résultat de la prise de vue + un développement standard du négatif assuré par le boitier + un agrandissement standard sur papier assuré par le boitier.... Comme c'est le constructeur et non vous qui choisissez la manière dont le boitier transforme l'image brute en photo à l'écran, vous ne pouvez plus appliquer les règles de l'argentique... Heureusement, le boitier vous donne toutes les indications pour savoir AVANT la prise de vue si l'image sera sous-exposée ou surexposée... C'est un nouvel outil, avec de nouvelles possibilités... il faut adapter votre façon de le manipuler. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MartinD Posté(e) 28 octobre 2019 Share Posté(e) 28 octobre 2019 il y a 45 minutes, PaciBPhoto a dit : Sauf erreur de ma part, en argentique, le rendu de la photo finale dépend aussi du temps pendant lequel on laisse tremper le négatif dans le bain développeur.... Donc vous pouviez éclaircir une photo sous-exposée à la la prise de vue en changeant la durée de "trempage" !? Donc cette règle du "sunny sixteen" ne vaut que pour une durée précise dans le bain révélateur... Mieux que ça, vous pouviez également sous-exposer ou surexposer lors de l'agrandissement sur papier, toujours en fonction du temps d'exposition du papier photo... En numérique, la photo affichée à l'écran par le boitier est en quelque sorte le résultat de la prise de vue + un développement standard du négatif assuré par le boitier + un agrandissement standard sur papier assuré par le boitier.... Comme c'est le constructeur et non vous qui choisissez la manière dont le boitier transforme l'image brute en photo à l'écran, vous ne pouvez plus appliquer les règles de l'argentique... Heureusement, le boitier vous donne toutes les indications pour savoir AVANT la prise de vue si l'image sera sous-exposée ou surexposée... C'est un nouvel outil, avec de nouvelles possibilités... il faut adapter votre façon de le manipuler. Oui pour ceux qui faisaient leurs propre développement, problème on ne pouvait pas savoir à l'avance si le film à été sous ex ou sur ex, . Les labos automatique avaient de toute façon leurs temps de traitement standardisés, mais il est vrai si je me trompe pas que au tirage la machine pouvait adapter le traitement en sur ou sous ex. Pour le noir et blanc en tirage manuel oui bien sûr sous l'agrandisseur on pouvait rattraper une sous ex ou sur ex tant en luminance qu'en contraste dans des limites bien sûr ! De toute façon la règle F16 était assez empirique ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Charly06 Posté(e) 28 octobre 2019 Auteur Share Posté(e) 28 octobre 2019 Merci pour ces éléments de réflexion. Il est tout à fait vrai que le rendu d’une photo dépendait beaucoup des conditions de développement. Pour autant, la règle du « sunny 16 » était précisément faite pour éviter d'avoir à effectuer ces « bidouillages ». Pour être empirique, l'astuce n’en donnait pas moins d’excellents résultats. Je serais plus enclin à recevoir l’hypothèse de MartinD car, d’après la documentation que j'ai glanée sur les capteurs des APN , ceux-ci sont (pour le moment) assez loin d’avoir la plage dynamiques des émulsions argentiques. Ceci expliquerait donc cela. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jobnemo Posté(e) 31 octobre 2019 Share Posté(e) 31 octobre 2019 (modifié) Hello Je suis preneur d'un exemple de calcul avec la règle "sunny 16", pour m'assurer que j'ai bien compris. Merci! Modifié 31 octobre 2019 par Jobnemo Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MartinD Posté(e) 31 octobre 2019 Share Posté(e) 31 octobre 2019 Il y a 3 heures, Jobnemo a dit : Hello Je suis preneur d'un exemple de calcul avec la règle "sunny 16", pour m'assurer que j'ai bien compris. Merci! Je te donne la définition de Wiki de la règle F16 : Selon cette règle, une scène ensoleillée doit être exposée à une vitesse équivalente à la sensibilité ISO de la surface sensible pour une ouverture de f/16. Soit, pour une sensibilité de 100 ISO et une ouverture de f/16, une vitesse de 1/125 seconde (qui est généralement la vitesse disponible la plus proche du centième de seconde). Ce qui veut dire qu'on part toujours de la sensibilité, iso 100 , temps de pose au plus proche de 100 égal 1/125 ce qui donne un diaf de F16. Mais sous un ciel lumineux sans nuages, donc si on met une sensibilité de 400 isos il faut adapter le temps de pose, donc 1/500 qui est le plus proche de 400. Il faut aussi adapter ce couple suivant la luminosité,, là je reproduit la table d'expo de Wiki : Ouverture Luminosité f/22 Soleil sur neige ou sable clair f/16 Soleil brillant (ombres nettes) f/11 Soleil voilé (ombres douces) f/8 Clair mais nuageux (sans ombres) f/5,6 Très nuageux ou ombre découverte f/4 Soleil couchant Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jobnemo Posté(e) 31 octobre 2019 Share Posté(e) 31 octobre 2019 Hello Merci!! . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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