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Le Couple


Andromeda
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@Nikita, tu es gentille lorsque tu écris « […] lumière un peu forte sur le petit chien. » 😇, je dois reconnaître que c’est une mauvaise numérisation (il va falloir que je m’améliore sérieusement). Désolé.
@pgmur  @Nikita @carriole Pour le code, je ne vais pas tout vous dire de suite ! mais, le chien a toujours été un symbole de fidélité… vous trouvez ?

L.

P.-s. : pour l’anecdote, cette photographie remonte aux années 1980-85, le titre était Le Fidèle ; ce n’est qu’avec un grattage ultérieur que la photographie définitive a vu le jour avec le titre actuel.

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Il y a 10 heures, Andromeda a dit :

je dois reconnaître que c’est une mauvaise numérisation (il va falloir que je m’améliore sérieusement)

Je me demande si ce n’est pas le fait de ceux qui accordent plus d’importance au support qu’à l’image elle-même. Le trip argentique consiste à privilégier une pellicule puis un développement et enfin un tirage sur papier. À partir de là, terminé. Certes il faut encore passer par la diffusion web mais cette problématique ne les intéressent pas vraiment.

Sauf que voilà, le numérique c’est comme l’argentique, il n’y a pas de différence dans les concepts. Le support est un plan qui réagit à la lumière qu’il reçoit, puis vient la phase de développement qui consiste, chimie ou informatique peu importe, à révéler l’image latente et enfin le traitement, là encore tirage ou Photoshop peut importe, qui consiste à mettre en forme cette image en dosant selon ses goûts toutes les valeurs qu’on veut y trouver.

Hélas, dès le départ il a été toute une cohorte de photographes qui n’ont jamais rien fait d’autre que dissocier les pratiques. C’était leur engagement, à tel point que sont apparus des sites pour promouvoir le grand format que le numérique ne permettait pas encore, ou que les forums Usenet avaient une rubrique qui s’appelait photo, et une autre qui s’appelait photo.numerique. Aujourd’hui on vit un peu la même chose avec cette fixation sur la taille des capteurs ou le type d’appareil, il s’agit toujours et encore d’élaborer des rejets avec une obstination qui me dépasse.

Donc soyons explicite : ici ce n’est QUE du numérique et que l’objet de cette numérisation soit une scène ou un tirage papier n’y change rien. Faire l’impasse sur les méthodes qui lui sont propres, c’est un peu se priver du contrôle de l’image finale et je trouve cela dommage – à mon humble avis bien sûr.

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@Ernst
Depuis un certain nombre d’années, j’opère sur la notion de « vraiment-vrai » de la photographie, avec pour idée que la matrice est factuelle (sans ignorer qu’il est toujours possible de tout manipuler). Mes proposition photographiques pourraient, dans certain cas, laisser croire à un montage mais il n’en est rien car, si tout ou presque est mis en scène, cet instant-là a bien existé aussi irréalisable qu’il puisse paraître certaine fois. La « numérigraphie » est une avancée technologique formidable mais ne couvre pas l’emploi que je fais de la photographie, raison pour laquelle je ne l’emploie pas. Du reste, peu de pratiquants s’en servent pleinement pour ce qu’elle est, allant jusqu’à singer l’argentique (le grain, le flou, voire rapporter un cadre à la façon des négatifs anciens comme le feu PN55 de chez Polaroid®). Dans l’exemple présent, l’adjonction de lettres par grattage n’aurait pas du tout le même sens.
Comme je l’écrivais ici-même dans un autre fil, au XIXe siècle, les photographes ont mimé le dessin (les Pictorialistes mais pas les seuls) pour que les « représentants de l’art officiel » reconnaissent leur statut d’artistes. Nombre de grands écrivains pensaient alors que peinture et dessin disparaîtraient au profit de cette photographie alors que d’autres pensaient le contraire ; il n’en fut rien car ce sont des approches différentes ! toutes peuvent coexister. (Autre exemple, les voitures ont disparu au profit des automobiles, le cheval est toujours là.)
Auprès de mon cercle familial, je passe pour un génie lorsque j’envoie des « numérigraphies » souriantes et pour pas grand-chose avec mes négatifs…

Si je rejetais le numérique, je ne serais pas ici. Il est vrai que je numérise en automatique sans trop me pencher sur la question, par ignorance, par manque de temps, par désintérêt, pensant que l’échange sur l’image est plus important que la technique, d’autant plus sur des fichiers de faibles tailles.

Cependant, si ma présence argentique dérange, il suffit de me le signaler et je disparaîtrai.

 

@Xavier11100
Le premier couple s’appelait Adam et Ève et les polices utilisées sont genrées :-)))

L.

Edited by Andromeda
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il y a 17 minutes, Andromeda a dit :

Cependant, si ma présence argentique dérange, il suffit de me le signaler et je disparaîtrai.

Hou là, bien au contraire, c'est toujours intéressant de pouvoir échanger sur les pratiques.

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il y a 42 minutes, Andromeda a dit :

La « numérigraphie » est une avancée technologique formidable mais ne couvre pas l’emploi que je fais de la photographie, raison pour laquelle je ne l’emploie pas.

Mais tu l’emploies, c’est cela que je m’efforce d’expliquer.

Tout ce qui passe aujourd’hui par les écrans est du numérique, et uniquement du numérique. Qu’il y ait au préalable une construction autonome, c’est indéniable et cela ne me viendrait pas à l’esprit de remettre cette construction en cause, c’est simplement que je n’ai pas devant les yeux un tirage papier devant lequel je peux me déplacer pour en interroger les brillances, ou par exemple m’en approcher pour scruter le grattage et les altérations qu’il induit. Devant les yeux, j’ai une image pixélisée et rien d’autre. Sa matérialité n’est pas celle du papier, c’est celle de mon Eizo, des reflets que mon bureau y fait, et des pertes de contraste quand la vision devient latérale. Dans une certaine mesure on peut parler de dénaturation quand ton image arrive sur un écran, et c’est en cela je crois qu’une exposition physique avec ses tirages devant lesquels on se déplace est irremplaçable – à mon humble avis toujours.

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J'ai beau chercher et je ne vois pas le sens caché de ton image, si ce n'est que j'apprécie sa construction avec cette diagonale définie par le toutou en bas à gauche et cet arbre en haut à droite.

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il y a une heure, Ernst a dit :

Tout ce qui passe aujourd’hui par les écrans est du numérique, et uniquement du numérique. Qu’il y ait au préalable une construction autonome, c’est indéniable et cela ne me viendrait pas à l’esprit de remettre cette construction en cause, c’est simplement que je n’ai pas devant les yeux un tirage papier devant lequel je peux me déplacer pour en interroger les brillances, ou par exemple m’en approcher pour scruter le grattage et les altérations qu’il induit. Devant les yeux, j’ai une image pixelisée et rien d’autre. Sa matérialité n’est pas celle du papier, c’est celle de mon Eizo, des reflets que mon bureau y fait, et des pertes de contraste quand la vision devient latérale. Dans une certaine mesure on peut parler de dénaturation quand ton image arrive sur un écran, et c’est en cela je crois qu’une exposition physique avec ses tirages devant lesquels on se déplace est irremplaçable – à mon humble avis toujours.

Ah… dans ce cas je suis parfaitement d’accord avec toi (et encore, tu possèdes un bien bel écran !). Il faut lire (avec beaucoup indulgence) mes numérisations comme des planches-contact ; j'en souffre d’autant plus que mon appartement parisien m’interdit d’avoir un laboratoire. Mais je peux aussi entendre qu’un type qui propose de l’argentique ici puisse le faire pour se démarquer sans autre but que la pratique (pourquoi pas ?). Ma démarche – c’est peut-être ratée – englobe ce choix de l’argentique. Je suis de la génération ’80, Roland Barthes venait de sortir La Chambre claire, les galeries commençaient (en France, dix ans plus tôt aux USA) à montrer de la photographie, l’État y montrait intérêt (mission de la DATAR), le corps était sujet essentiel…

L.

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il y a une heure, pgmur a dit :

J'ai beau chercher et je ne vois pas le sens caché de ton image, si ce n'est que j'apprécie sa construction avec cette diagonale définie par le toutou en bas à gauche et cet arbre en haut à droite.

@pgmur c'est bien simple, le chien, témoin fidèle et concret du couple originel. :-)))

L.

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Il y a 4 heures, Ernst a dit :

une pellicule puis un développement et enfin un tirage sur papier. À partir de là, terminé.

Pour moi, c’est terminé lorsque l’image latente est fixée (et, dans mon esprit, lorsque la camera a pris place et que la scène « a été » : mais il faut bien une trace, un indice pour produire « photographie »). Si la finalité est le tirage (et pour cause), il évolue en fonction de l’époque, du lieu (ou du support) où il est montré. Le négatif, lui, est multipliable sont changement (ce que, justement et génialement, la « numérigraphie » n’est pas ; d’où cette différence fondamentale).

L.

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Il y a 21 heures, Andromeda a dit :

l’échange sur l’image est plus important que la technique

Le problème, c’est que je ne sais pas faire la distinction entre les deux. Il va y avoir des moments où je vais discuter de la scène elle-même, le pourquoi de tel ou tel élément, et d’autres où je vais interroger les choix du photographe c’est-à-dire le pourquoi d’un point de vue, d’une focale, d’un cadrage, d’un titre, etc.

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Il y a 18 heures, Andromeda a dit :

Le négatif, lui, est multipliable sont changement (ce que, justement et génialement, la « numérigraphie » n’est pas ; d’où cette différence fondamentale).

Ce n’est pas pour le plaisir de la contradiction (encore que 😉 ) mais pour moi la différence n’est pas si grande. Dans mon esprit le négatif développé et le fichier numérique sorti du boîtier sont sensiblement équivalents, des objets on va dire établis et permanents. Ensuite, qu'on fasse des tirages différents d’un même négatif ou des interprétations différentes d’un même fichier numérique, c'est un peu la même chose.

Par contre avec les photographes Polaroid, ceux pour qui l’absence totale de tout négatif devenait essentiel, là ok, on avait quelque chose de très particulier...

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« […] l’échange sur l’image est plus important que la technique […] », @Ernst : « […] je ne sais pas faire la distinction entre les deux. »

Dans une démarche artistique, il est difficile de se satisfaire du seul-le-résultat-compte ; ce sont les propos nécessaires aux producteurs d’images : le client veut « ceci », je lui fournis « ceci » et non « cela », dans la meilleure rentabilité pour moi et dans la meilleure qualité pour lui. Un artiste veille à la cohérence, son choix technique étaiera ses propos esthétiques sans que ce choix ne tutoie sa finalité. (En guise d’exemple, un bon encadrement d’une œuvre picturale… ne doit pas être visible.)
À partir de ce constat, ne reste plus qu’à se positionner.

L.

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