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Starburst / Effet étrange, besoin de vos lumières ?


lecamusien
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Bonjour à tous,

J'aime bien prendre des photos de paysages avec un beau soleil au centre du plan. J'apprécie pour cela créer un effet starburst en fermant le diaphragme au maximum.

Le souci que je rencontre quand je fais ceci c'est une sorte de halo qui entoure le soleil.Cet effet est présent seulement quand je fais entrer le flare dans le soleil (je sais pas si vous voyez ce que je veux dire).

J'ai ce souci avec un objectif Sigma 18-35 1.8 monté sur un Canon EOS 77D.

Un revendeur Sigma, en Suisse, d’où je viens, m'a conseillé de désactiver la correction de distorsion, de diffraction etc.... pour régler le souci.

J'ai effectué ces changement mais pas d'améliorations.

A noter qu'avec l'objectif kit, 18-55 /4-5,6 je n'ai pas ce type de souci.

Avez-vous une idée d’où cela pourrait provenir ? Je pense envoyer mon objectif en garantie (pour ce souci et pour un souci de map à l’infinie qui est décalée).

Je vous mets une photo en pièce jointe pour vous donner un exemple (18mm f16 iso 100)

https://www.forumdephotos.com/uploads/monthly_2020_01/Exemple.jpg.d6f7cfe94c7b80c7cd866dec769bb620.jpg

 

 

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Il y a 5 heures, lecamusien a dit :

Je pense envoyer mon objectif en garantie (pour ce souci et pour un souci de map à l’infinie qui est décalée).

Ce cercle lumineux n'est pas un défaut de construction, donc inutile de renvoyer l'objectif pour cela car ils vont simplement te répondre qu'ils ne font pas de miracle.

Il s'agit d'un "flare". Une réflexion des rayons lumineux sur les diverses surfaces de verre à l'intérieur de l'objectif. Quand on a le soleil dans le cadre il y a TOUJOURS un flare ! Celui-ci peut-être plus ou moins discret, parfois multiple, parfois coloré. Le constructeur de l'objectif peut adapter sa formule optique pour réduire les flares, notamment sur des objectifs ultra grand angle, mais il ne peut pas l'éliminer. Avec le soleil pile au centre le flare prend toujours la forme d'un cercle. Parfois, ce flare est hors champ, c'est-à-dire que le cercle est plus large que le capteur et donc pas visible sur la photo, mais comme la position dépend de l'emplacement du soleil il suffit de cadrer différemment pour que le flare soit là. La taille du flare dépend évidemment de la position de lentilles dans l'objectif et donc il peut varier en fonction du zoom ou de la distance de MaP.

Ce genre de flare circulaire est parfois recherché par certains photographes adeptes du contre jour.

Enfin bref... renvoyer l'objectif en atelier ne résoudra pas ce problème.

 

Quant au "décalage" de la butée de MaP à l'infini, celle-ci est toujours un poil au-delà de l'infini sur tous les objectifs, y compris les plus chers.

En fait il n'est pas possible de régler précisément la butée parce que la MaP à l'infini de l'objectif varie en fonction des conditions de température. Les matériaux se dilatent ou se rétractent en fonction de la température. Si le constructeur réglait très précisément la butée pour la MaP à l'infini dans un ateiler à 20 degrés tu ne pourrais peut-être plus faire la MaP à l'infini lorsque tu es sous un soleil de plomb au milieu du désert marocain, ou bien à -10 degrés en montagne. Donc le constructeur laisse une marge de tolérance : la butée de bague de MaP dépasse TOUJOURS un peu la MaP à l'infini.

 

A mon humble avis, le renvoi en atelier ne servira à rien, à part de te coûter des frais d'envoi.

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PaciBPhoto Merci beaucoup pour tes explications en lien avec le Flare c'est plus clair pour moi.

C'est dommage d'avoir cet effet de flare (le grand cercle ) avec cet objectif alors que je ne l'ai pas avec l'objectif kit lors je prend des photos avec la même focale (18mm) mais ça doit être dû à sa conception si je t'ai bien compris.

Sigma France m'a dit de désactiver la correction de vignettage et d'aberration pour régler le souci .... Chose que j'avais déjà tenté en vain.

De plus selon ton explication la leur est à coté de la plaque ....

 

Concernant la mise au point ,le souci c'est que l'infini, que je souhaite surtout utiliser pour capturer la voie lactée, me semble décalé, tout comme les autres indicateurs de distance, j'ai un peu de peine à comprendre.

Je comprend ce que tu expliqué mais mon objectif ne semble pas avoir l'infini réglé juste après le signe infini.

1. Map auto sur un arbre à 4 mètres en 18mm.

2. Map auto sur un arbre à 100 mètres en 18mm.

3. Map auto sur un arbre à 4 mètres en 35mm.

4. Map auto sur un arbre à 100 mètres en 35mm.

5. Map auto dans le ciel.

1332720632_Sanstitre.jpg.b5029ef3157a26b5703860ffc3721940.jpg

A noter que les mise au point en manuel sur les  points 1 2 3 4 sont exactement les mêmes qu'en map auto (ce qui me rassure).

La mise au point n'est pas la mêmes quand on change de focal et il me semble que c'est normal d'après ce que j'ai pu lire. (Parafocal ou varifocal)

https://www.photographe974.com/2018/01/08/parafocal-ou-varifocal/

Ce qui me semble étrange c'est que jamais je n'ai ma mise au point qui va sur l'infini voir un peu après, de plus les distances semblent mal évaluées, un arbre à 4 mètres en 18mm est mesuré à moins de 2 mètres et un arbre à 100 mètres est mesuré à 2 mètres toujours en 18mm.

Qu'en pensez-vous ? Avez-vous peut être une explication ?

 

Merci beaucoup PaciBPhoto pour ta patience et tes explications, comme tu le vois je suis un débutant à qui beaucoup de choses échappent encore ;)

Bonne soirée à vous

 

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il y a 14 minutes, lecamusien a dit :

selon ton explication la leur est à coté de la plaque ....

J'ai l'habitude de traiter avec des supports en ligne pour mon métier dans l'informatique et je pense que Sigma fonctionne de la même manière : L'incident que tu déclare est d'abord traité en support "niveau 1". Les personnes qui traitent ces incidents ne sont pas spécialistes, pas photographes, ... Ils suivent un arbre de résolution. En gros ils suivent un algorithme, te posent les questions qui sont mentionnées dans l'arbre de résolution et te donne la réponse proposée dans cet arbre. Ils ont un temps très court pour répondre, il n'ont bien souvent pas le droit de "sortir" de cet algorithme.

Pour commencer à avoir des réponses "intelligentes" il faut arriver à passer en niveau 2. Et là le technicien t'aurais expliqué le phénomène du flare. Mais atteindre un "niveau 2" n'est pas toujours facile :P

 

il y a 22 minutes, lecamusien a dit :

les distances semblent mal évaluées, un arbre à 4 mètres en 18mm est mesuré à moins de 2 mètres et un arbre à 100 mètres est mesuré à 2 mètres toujours en 18mm.

L'autofocus ne fonctionne pas en mesurant les distances. Il fonctionne par "différence de phase". C'est un peu la même technique que les anciens stigmomètres sur les anciens appareils photo : lorsque 2 images de l'objet visé se superposent alors l'appareil considère que la MaP est faite.

Le problème c'est que le capteur autofocus à une sensibilité et un résolution maximum. Lorsque tu utilises une focale courte (18mm par exemple) la Profondeur de Champ (profondeur de champs) est plus importante. Il est plus difficile pour le capteur AF du boitier de faire la différence de netteté entre un objet à 2m et un objet à 4m. L'AF s'arrête lorsqu'il considère que l'objet visé est net, vis à vis de sa perception...

Lorsque tu utilises une focale plus longue (disons 35mm) la profondeur de champs rétrécit. La différence de netteté entre un objet à 2m et un à 4m est flagrante. Le capteur AF sera donc plus précis vis à vis des distances réelles.

 

Très sincèrement, sur les objectifs auto-focus récent, la fenêtre d'affichage des distances est à mon avis un pur gadget, hérité des temps anciens où les bagues de MaP étaient toutes graduées sur les objectifs... 

 

Peu importe la distance affichée par la bague de MaP, ce que tu dois plutôt vérifier c'est la réalité : quand tu fais la MaP sur un objet, quelque soit sa distance, est-ce que cet objet est net lorsque tu zoomes sur ta photo ?

Et si ça peut te rassurer, voici ce que m'affiche la fenêtre de distances de mon 24-70mm lorsque la MaP est faite sur un objet à 6m :

131503098_IMG_20200106_1942031.jpg.a8a509068ec7eca046ae34c3e6521f1f.jpg

 

C'est encore plus flagrant quad tu vises un objet à l'horizon... A partir d'une certaine distance (dépendant de la focale) il n'y a aucune différence de netteté perceptible. Pas étonnant donc que ton AF s'arrête à quelques dizaines de mètres lorsque tu vises quelque chose "à l'infini". Une calculette de profondeur de champs, pour une focale de 18mm à F/1.8 indique que la profondeur de champs s'étend jusqu'à l'infini dès lors que la MaP est faite à 10m... donc si tu vises un objet au loin ton AF va l'assimiler à un objet à 10m... pour l'AF il n'y a pas de différence de netteté.

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Oui tu as raison, d'un niveau 1 de support faut pas en demander trop en terme de connaissances techniques. Parfois on tombe bien, là il semble que non.

Regarde la réponse qu'ils m'ont adressé quand j'ai expliqué que j'avais désactivé la correction de vignettage et aberration :

 

Bonjour Monsieur,

Si vous avez désactivé les aberrations ça veut dire que vous ne pouvez pas prendre les photos en avec un soleil en face.

C’est ne phénomène normal d’avoir une lumière parasite, que vous pouvez corriger en post-traitent.

Les valeurs indiqués dans la fenêtre de mise au point sont juste des indications et non des mesures exactes.

Cordialement,

 

Le fond semble être la mais la forme n'est de loin pas clair, bref, je te remercie encore pour tes explications en lien avec le flare, avec toi j'ai compris direct ;)

Merci pour tes explications concernant l'AF, c'est également clair pour moi.

Je ne vais donc pas l'envoyer en garantie.

Une dernière question, quand je veux prendre des photos de la voie lactée, par exemple en 18mm, je positionne la bague de map en manuel de la même manière que sur la photo 2 on est d'accord ?

 

Merci PaciBPhoto pour ton aide, c'est super cool de ta part.

Bonne soirée à toi et à ceux qui nous lisent.

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Il y a 2 heures, lecamusien a dit :

Une dernière question, quand je veux prendre des photos de la voie lactée, par exemple en 18mm, je positionne la bague de map en manuel de la même manière que sur la photo 2 on est d'accord ?

Alors ça tombe bien, les photos de voie lactée c'est un peu mon dada :)

 

Je vais donc t'expliquer comment je fais la MaP. Je ne prétends pas que c'est la seule manière de faire, mais de par mon expérience c'est la seule façon satisfaisante que j'ai pu mettre en oeuvre.

 

Alors tout d'abord on va directement éliminer l'utilisation de l'indicateur de distance de MaP sur l'objectif. Faire la MaP à l'infini en ce fiant à cette indication est extrêmement hasardeux. Tu as toutes les chances de voir que ton image est floue une fois rentré chez toi en affichant les photos sur l'écran de ton PC.

Ce que j'ai remarqué très souvent, c'est que la MaP change pas mal avec la température. Au début, je faisais la MaP à l'infini de jour, avant la tombée de la nuit, puis j'attendais la nuit noire sans rien toucher pour prendre les photos de  voie lactée. Le résultat était pratiquement toujours flou... pas très flou mais suffisamment pour que la photo paraisse floue une fois affichée en grande taille. Inexploitable pour une impression en A4 par exemple.

Comme je suis certain que la MaP était parfaite avant la nuit, que je n'ai absolument rien touché entre-temps, je présume que le changement de température entre la fin du jour et la nuit (environ 12 degrés de moins) fait se rétracter les matériaux constituant l'objectif... Bref, ça ne marchait jamais.

Du coup, l'indication de distance affichée sur l'objectif n'est pas fiable non plus. Je n'utilise JAMAIS cet indicateur.

 

La seule méthode qui me donne satisfaction est de faire la MaP à la main en mode LiveView ("LiveView" est un terme Canon pour désigner la visée à l'écran). En effet, dans ce mode tu peux faire une MaP très fine en zoomant au maximum à l'écran pour afficher très clairement la zone visée et faire une MaP impeccable.

La difficulté est que la MaP doit être faite de nuit à l'infini. Avec mon boitier j'arrive à voir les plus grosses étoiles à l'écran. J'utilise donc une étoile très brillante pour faire ma mise au point finement à la main, puis je recadre un peu au juger car je ne perçois pas l'intégralité de la scène nocturne sur l'écran.

Lorsqu'il n'y a pas d'étoile suffisamment brillante, ou bien si j'utilise un boitier moins sensible, je fais la MaP sur un point lumineux à l'horizon. Il y a presque toujours un village au loin avec des réverbères, une maison avec une fenêtre allumée, .... n'importe quel point lumineux à plus d'un kilomètre suffit. En effet, à partir d'une certaine distance il n'y a plus de différence mesurable avec l'infini, et ceci est d'autant plus vrai que la focale est courte.

Même en montagne je trouve toujours un lampadaire au loin en fond de vallée pour m'aider à la MaP. Evidemment je ne travaille qu'en focus manuel pour toutes les photos nocturnes.

 

Attention avec les objectifs de kit canon, la bague de MaP est en fait la lentille frontale. Celle-ci est peu précise et possède un peu de jeu. Il suffit souvent d'y toucher, même sans la faire tourner, pour que la MaP soit un peu modifiée. Donc une fois la MaP effectuée sur une lumière lointaine il ne faut plus du tout toucher à l'objectif !! Tu recadres "à la louche" en ne manipulant que le boitier ! Tu fais une photo, tu contrôles ton cadrage en affichant la photo à l'écran, et tu peaufine éventuellement ton cadrage par essais successifs. Mais SURTOUT tu ne touche pas la bague frontale de l'objectif si ta MaP est correcte, et si tu dois toucher au zoom tu es obligé de REFAIRE ta MaP.

 

S'il se passe trop de temps entre la réalisation de la MaP et la prise de vue il est possible que la MaP ne soit plus bonne car les températures continuent à chuter dans la nuit. Donc il ne faut pas hésiter de temps en temps à vérifier les photos à l'écran en zoomant à fond.

 

Pour que la qualité des image soit maximum, il faut que tu travaille avec la sensibilité ISO la plus basse possible. Donc il faut capter un maximum de lumière, ce qui veut dire que tu ouvres ton diaphragme au maximum. Avec l'objectif du kit Canon, à 18mm, l'ouverture maximum est de F/3.5. C'est cette ouverture que tu dois utiliser.

 

Pour savoir quelle durée d'exposition tu peux utiliser pour des photos d'étoiles, afin que ces dernières ressemblent toujours à des points et ne se transforment pas en petits traits, il existe une règle appelée la "règle des 500". En fait, avec un boitier doté d'un capteur au format APS-C il faut plutôt appliquer une "règle des 300" : en gros, tu ne dois pas dépasser une durée d'exposition égale à 300 divisé par la focale utilisée. Ainsi avec une focale de 18mm sur un boitier APS-C tu ne dois pas dépasser 300/18 = 17 secondes ! Au-delà, les étoiles commencent à être percues comme des petits traits au lieu de points. Evidemment c'est juste une règle. Le fait de percevoir des traits ou des points va dépendre de la taille d'affichage de la photo, de la perception de chacun etc... mais c'est un bon guide tout de même.

Donc tu as ton ouverture (F/3.5) et ta durée d'expo (disons 1/15s)... Il ne te reste plus qu'à choisir la sensibilité ISO qui te donnera le résultat que tu souhaites. Personnellement avec l'habitude je sais qu'à F/2 j'ai de bon résultat autour de 1600 ou 3200 ISOs. Il est donc probable que tu sois contraint de monter à 6400 ISO. Tu peux donc commencer à cette sensibilité et si l'image est trop claire tu peux descendre petit à petit en ISO. Plus les ISO sont bas moins tu auras de bruit numérique sur l'image. A la limite, personnellement, je préfère parfois dépasser un peu le temps d'expo préconisé par la règle de 500 pour descendre d'un cran en ISO.

 

Pour photographier la voie lactée, il te faut choisir une nuit sans Lune. Donc soit une période de Nouvelle Lune, soit prendre les photos AVANT le lever de Lune, ou APRES le coucher de Lune. Il faut donc s'informer avec un calendrier lunaire. 

La partie la plus claire de la voie lactée est le centre (ou le "bulbe") de la galaxie. Celui-ci n'est visible que, grosso modo, dans la période de avril à octobre, l'idéal étant fin juin. En effet, en hiver la Terre est à l'opposé du centre galactique par rapport au soleil : en clair, le centre galactique est derrière le soleil. De plus, le centre galactique passe au plus haut au-dessus de l'horizon vers le 21 juin. Plus on s'éloigne de cette date et plus le centre galactique est bas sur l'horizon, et plus il se lève ou se couche aux même heures que le soleil. Bref, aux alentours du 21 juin c'est le mieux : le centre galactique sera présent toute la nuit et assez haut sur l'horizon donc moins de risque d'avoir un obstacle qui le masque (montagne, forêts, ....). Comme tous les astres il se lève plutôt vers l'est, passe au plus haut au sud, puis se couche plutôt vers l'ouest. Il faut donc une vue dégagée vers le sud pour faire une photo de voie lactée sympa. Par exemple ici j'ai choisi un emplacement avec une lac et une vallée ouverte au sud :

v2?sig=db2c6deec0b05f925ee662d5b700a7412

 

La partie "nord" de la voie lactée est beaucoup moins lumineuse, beaucoup plus pauvre en étoiles, les résultats sont décevants.

 

Il existe quelques dizaines d'applications plutôt orientées pour les astronomes et qui permettent de prévoir la position de la voie lactée, de la Lune, des levers et coucher de soleil/lune, à une date précise.

Il existe une application PC gratuite pour simuler l'état du ciel à un endroit donnée et une date donnée : STELLARIUM. J'indique celle-ci comme exemple, surtout parce qu'elle est gratuite, mais il en existe d'autres (payantes).
Personnellement j'ai investi quelques euros dans des applis pour smartphone qui me donnent les prédictions de levers/couchers de la voie lactée, les orientations, les azimut, les hauteurs. Je peux donc savoir préparer plusieurs mois à l'avance à quelle heure et dans quelle direction le centre galactique sera visible tel jour, à tel endroit du globe. Par contre l'aspect météo reste imprévisible à long terme.

 

Il faut t'éloigner de la pollution lumineuse, donc fuir les villes de plusieurs dizaines de kilomètres. Par exemple, je ne tente jamais de photo de voie lactée à moins de 50 km de Toulouse, et je fais en sorte que les plaines d'agglomérations soient dans mon dos quand je vise la voie lactée. Donc en clair, je fuis vers le sud, dans la campagne profonde ou en montagne. Sur la photo ci-dessus tu peux voir que j'ai quand même de la pollution lumineuse sur l'horizon. Ce sont les villes espagnoles au-delà des Pyrénées situés à près de 50 km.

Pour la photo ci-dessus j'ai fait 2 prises de vues : une exposée pour le ciel, sur laquelle le premier-plan est trop sombre, une autre exposée pour le sol (durée d'exposition plus longue) sur laquelle le ciel est alors trop clair. J'ai réassocié les 2 photos pour avoir une exposition correcte globale. J'ai fait la MaP à l'écran du boitier sur la plus grosse étoile visible (en fait il s'agit de Jupiter et non d'une étoile). Le premier-plan est largement assez loin pour qu'il soit dans la zone de netteté malgré la MaP effectuée à l'infini (pour t'en assurer tu peux utiliser une calculette de profondeur de champ sur le Net ou sur ton smartphone).

 

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Très intéressant cette histoire de température et de rétractation.

Il y a 17 heures, PaciBPhoto a dit :

. J'utilise donc une étoile très brillante pour faire ma mise au point finement à la main, puis je recadre un peu au juger car je ne perçois pas l'intégralité de la scène nocturne sur l'écran

Quand tu dis que tu recadres, je ne comprends pas très bien ?

 

Lors de ma prochaine sortie je vais mettre en place tes conseils de map, de temps d'expo et je vais utiliser un logiciel (je viens d'en trouver un skyview free) pour me repérer.

J'espère avoir des résultats plus satisfaisant car lors de mes 3 premières sorties j'ai été un peu déçu de mes photos.

Il est vrai que dans les alentours de chez moi il y a pas mal de pollution nocturne et c'est sans doute une partie des raisons qui font que mes photos sont pas top.

Quand on prend des photos de la voie lactée est-il obligatoire de passer par la case retouche ? Ta photo par exemple est exactement le type de photo que j'aimerais prendre mais les photos que j'ai prise jusqu'à maintenant en sont loin....

En passant de mon objectif kit avec une ouverture de 4.5 à un Sigma avec une ouverture de 1.8 je pensais voir une grande différence sur mes photos mais ce n'a pas été le cas.

Bon je suis conscient que les paramètres n'étaient pas les mêmes..... été VS hiver, moins de pollution lumineuse vs plus de pollution lumineuse etc ..... mais quand même je m'attendais à mieux.

Regarde par exemple ce que j'ai photographié avec le kit objectif; 20s f4 iso 1600 (18mm) (sept 2019)

kit.jpg.4f33b3ffb18203f3d653eb8f0452cfb0.jpg

ou 20s f4 iso 800 (18mm) (sept 2019)

kit.jpg.b6ed18ae516c9fdf9a11d7215c75efb6.jpg

 

et avec le Sigma; 15s  f1.8 iso 800 (18mm) (dec 2019)

sigma.jpg.8013beee19023904c5f1a0bc4021452c.jpg

Qu'en penses-tu ?

Merci beaucoup pour le temps que tu prends à me répondre, tes explications me sont très précieuses.

Bonne soirée

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Il y a 4 heures, lecamusien a dit :

Quand tu dis que tu recadres, je ne comprends pas très bien ?

Je fais la MaP sur une étoile brillante, ou bien une lumière à l'horizon... celle-ci ne se trouve pas forcément dans la zone que je souhaite photographier. Parfois c'est derrière moi que je vais trouver cette étoile, ou bien dans le ciel au-dessus. J'oriente donc l'appareil vers cette lumière pour faire la MaP dessus. Une fois la MaP réalisée je réoriente l'appareil vers la scène que je souhaite prendre. C'est cela que j'appelle "recadrer". Comme je l'ai explique, ce "recadrage" se fait au juger, car sur l'écran je ne peux pratiquement rien distinguer lorsqu'il fait très sombre. Du coup il arrive que je doive réajuster mon cadrage après la première prise de vue.

 

Il y a 4 heures, lecamusien a dit :

Quand on prend des photos de la voie lactée est-il obligatoire de passer par la case retouche ?

Rien n'est jamais obligatoire mais pour retrouver du contraste sur le ciel et un fond de ciel bleu nuit il est pratiquement toujours nécessaire de jouer sur les curseurs. Voici par exemple l'une des images "brutes" exposée pour le ciel. Le ciel est assez pâle et globalement cela manque de contraste pour que la voie lactée se détache bien. De plus, il est très difficile d'échapper aux passages des avions :

411A1638.jpg.7c4f6e9cf6ee8687babd5799123c2dc2.jpg

Après c'est aussi affaire de goûts. Personnellement je préfère un ciel plus contrasté mais d'autres peuvent préférer conserver les nuances d'origine.

 

Tu noteras que le premier-plan est totalement sombre sur l'image ci-dessus. Comme expliqué j'ai fait 2 prises de vues : une exposée pour avoir un ciel assez bien exposée, facilement exploitable en post-traitement (c'est cette image) et une autre prise de vue pour le premier-plan sur laquelle le ciel est alors très très clair, sans détails exploitables dans le ciel. J'ai utilisé des masques dans photoshop pour ne garder que le premier-plan de l'une et le ciel de l'autre. 

Pour le paysage présenté ci-dessus le premier-plan est trop loin pour que je puisse l'éclairer avec une torche, donc je n'avais pas d'autre moyen que de prendre 2 photos avec des expositions différentes (essayer d'éclaircir les zones sombres sur la photo ci-dessus aurait fait remonter trop de bruit numérique).

Dans d'autres cas où le premier-plan est un bâtiment, un rocher, un monument, situé à quelques dizaines de mètres, il m'arrive de l'éclairer avec un mini-torche pendant la prise de vue afin de réduire l'écart de luminosité entre le premier-plan et le ciel, comme par exemple sur cette photo :

v2?sig=7a25dda6aa6ce64631883742ee1a6d791

Dans ce cas plus besoin de 2 expositions.

 

Il y a 4 heures, lecamusien a dit :

En passant de mon objectif kit avec une ouverture de 4.5 à un Sigma avec une ouverture de 1.8 je pensais voir une grande différence sur mes photos mais ce n'a pas été le cas.

Déjà il y a une différence importante : avec ton Sigma F/1.8 tu as pu exposer moins longtemps (15s au lieu de 20s) et tu es descendu d'un cran en ISO (800 au lieu de 1600). C'est très important car ton ennemi numéro 1 en photo de voie lactée c'est le bruit numérique !

De plus sur la dernière on distingue un début de voie lactée alors qu'on ne distingue que des étoiles sur les 2 premières.

 

Je connais très bien la gamme Sigma Art, je possède moi-même 4 objectifs de cette gamme. En plus de leur très grande ouverture ils ont une qualité optique qui n'a rien à voir avec l'objectif de kit ! Ils sont excellents en piqué dès la pleine ouverture, ce qui est déterminant.

De plus, leur bague de MaP est précise, douce, avec un débattement assez long pour permettre une MaP manuelle très précise. Sur l'objectif de kit le simple fait de toucher la bague fait déjà changer la MaP.

Clairement pour moi ton 18-35mm est celui qui te permettra réellement d'aller chercher des voies lactées.

 

Sur les photos que tu as présenté, tu n'as pas exposé suffisamment pour avoir une voie lactée. Si tu compare ton fond de ciel avec le mien tu peux constater que le tien est sombre, tandis que le mien est finalement très clair sur ma photo brute. Il faut exposer plus sinon tu ne vois que des étoiles.
De plus, d'après les dates que tu as indiqué il est clair que ce n'est pas la saison des belles voies lactées... La partie de la VL que j'ai photographié sur mes photos n'est vraiment visible que de avril à septembre. C'est la partie la plus lumineuse... le reste de la VL est peu visible.

Comme je te l'ai dit précédemment, en général je commence à 3200 ISO et si besoin je monte à 6400... il est rare que je puisse descendre à 1600 ISO pour une voie lactée. Je pense donc qu'à 800 ISO tu n'auras pas grand chose d'exploitable.
Essaye au moins à 1600 ISO, et à l'occasion essaye aussi à 3200 ISO.

Tu as un handicap avec ton boitier par rapport au mien : tu as un capteur APS-C alors que j'ai un full-frame... Cela signifie que tu captures moins de lumière que moi, c'est mathématique, environ 2 fois moins. En gros par le simple fait des lois de la physique tu as un rapport signal/bruit 2 fois inférieur au mien, ce qui veut dire que tu as à peu près autant de bruit à 1600 ISO que moi à 3200. A ce handicap incontournable s'ajoute une qualité de traitement du signal un peu inférieur sur ton boitier. Donc il faut que tu expérimentes avec ton boitier pour en connaitre ses limites.

Avec l'habitude je sais quel quantité de bruit est gênante ou pas. Si je zoome à 100% sur mes photos de voie lactée j'ai toujours du bruit numérique ! Mais on ne regarde pas une photo en zoomant à 100%. Donc il faut apprendre à estimer le niveau de bruit qui sera gênant au visionnage de l'image.

Il y a aussi des techniques pour réduire le bruit. Personnellement je cumule les prises de vues pour les "empiler" en mode "moyenne" avec Photoshop pour lisser le bruit. Cela me permet dans certains cas de pouvoir pousser à 12800 ISO.

A ce sujet tu peux lire ce petit mode opératoire qu'un membre à créer pour l'utilisation du logiciel gratuit Sequator il y a quelques mois : 

 

 

Ca te permettra de dépasser un peu les limites de ton boitier.

 

De mon côté j'avais décrit la manière dont je réduit le bruit sur mes premier-plans : 

 

Mais contrairement au logiciel Sequator je ne peux pas appliquer la méthode d'empilement sur le ciel. Du coup Sequator est probablement beaucoup plus intéressant si tu as beaucoup de bruit sur tes images.

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Merci @PaciBPhoto, à chacune de tes interventions, on apprends plein de chose , c'est vraiment sympa de les partager 

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Club photo

Oui merci @PaciBPhoto pour ce partage de connaissances :) 

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Le 09/01/2020 à 02:54, PaciBPhoto a dit :

Je fais la MaP sur une étoile brillante, ou bien une lumière à l'horizon... celle-ci ne se trouve pas forcément dans la zone que je souhaite photographier. Parfois c'est derrière moi que je vais trouver cette étoile, ou bien dans le ciel au-dessus. J'oriente donc l'appareil vers cette lumière pour faire la MaP dessus. Une fois la MaP réalisée je réoriente l'appareil vers la scène que je souhaite prendre. C'est cela que j'appelle "recadrer". Comme je l'ai explique, ce "recadrage" se fait au juger, car sur l'écran je ne peux pratiquement rien distinguer lorsqu'il fait très sombre. Du coup il arrive que je doive réajuster mon cadrage après la première prise de vue.

Ok c'est super clair pour moi.

Le 09/01/2020 à 02:54, PaciBPhoto a dit :

Tu noteras que le premier-plan est totalement sombre sur l'image ci-dessus. Comme expliqué j'ai fait 2 prises de vues : une exposée pour avoir un ciel assez bien exposée, facilement exploitable en post-traitement (c'est cette image) et une autre prise de vue pour le premier-plan sur laquelle le ciel est alors très très clair, sans détails exploitables dans le ciel. J'ai utilisé des masques dans photoshop pour ne garder que le premier-plan de l'une et le ciel de l'autre. 

Pour le paysage présenté ci-dessus le premier-plan est trop loin pour que je puisse l'éclairer avec une torche, donc je n'avais pas d'autre moyen que de prendre 2 photos avec des expositions différentes (essayer d'éclaircir les zones sombres sur la photo ci-dessus aurait fait remonter trop de bruit numérique).

Dans d'autres cas où le premier-plan est un bâtiment, un rocher, un monument, situé à quelques dizaines de mètres, il m'arrive de l'éclairer avec un mini-torche pendant la prise de vue afin de réduire l'écart de luminosité entre le premier-plan et le ciel, comme par exemple sur cette photo :

Là j’apprends quelque chose avec cette technique de composition, je vais me renseigner davantage là dessus.

 

Le 09/01/2020 à 02:54, PaciBPhoto a dit :

Essaye au moins à 1600 ISO, et à l'occasion essaye aussi à 3200 ISO.

Ok je vais faire des tests en remontant les iso voir un peu le temps de pose.

J'avais fait des tests en augmentant le temps de pose de 20 sec à 60 secondes sans trop voir de différences.

Il y a une durée après laquelle il n'y a pas plus de bénéfice à rester ouvert il me semble non ?

 

Le 09/01/2020 à 02:54, PaciBPhoto a dit :

Tu as un handicap avec ton boitier par rapport au mien : tu as un capteur APS-C alors que j'ai un full-frame... Cela signifie que tu captures moins de lumière que moi, c'est mathématique, environ 2 fois moins. En gros par le simple fait des lois de la physique tu as un rapport signal/bruit 2 fois inférieur au mien, ce qui veut dire que tu as à peu près autant de bruit à 1600 ISO que moi à 3200. A ce handicap incontournable s'ajoute une qualité de traitement du signal un peu inférieur sur ton boitier. Donc il faut que tu expérimentes avec ton boitier pour en connaitre ses limites.

Un jour, quand je serai rôdé avec l'aps-c je passerai en FF ;) On est d'accord que mes objectifs aps-c peuvent se monter sur un FF en assumant la perte de largeur de champs (en recardant en post-traitement) ?

 

Merci pour les deux liens sur les articles.

Je me réjouis de pouvoir mettre en pratique tes conseils, merci beaucoup pour tes réponses.

Bon weekend ;)

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Il y a 6 heures, lecamusien a dit :

Il y a une durée après laquelle il n'y a pas plus de bénéfice à rester ouvert il me semble non ?

Alors la réponse n'est pas simple... En théorie, plus tu allonge ta durée d'exposition plus tu captes de lumière et plus tu peux descendre en sensibilité ISO, mais il y a plusieurs limites :

1) La durée maximale d'exposition de ton boitier est de 30 secondes. Au-delà il te faudrait une télécommande filaire avec verrouillage (comme celle qu'on utilise en pose longue) et gérer toi-même la durée.

2) La Terre tourne et en conséquence les objets dans le ciel semblent être en rotation autour de la Terre. En conséquence, lors d'une exposition trop longue les étoiles forment des traits sur l'image au lieu de points. Pour éviter celà, comme je l'ai dit précédemment, tu peux appliquer la "règle des 500" (pour un capteur Full-Frame) ou dans ton cas la règle des 300 : Tu divises le nombre 300 par ta focale et tu obtiens la durée d'exposition max au-delà de laquelle tu commenceras à percevoir des traits au lieu de points sur ta photo. C'est vraiment un ordre d'idée, il m'arrive de dépasser un peu ce temps.

3) Le bruit numérique a plusieurs sources. Les 2 principales sont :

  • L'émission de photons infrarouge par le capteur lui-même et l'électronique du boitier : Cette émission est aléatoire et peut-être lissée par des durées d'exposition plus longues et surtout par l'empilement de plusieurs prises de vues.
  • Le bruit de "structure" lié aux imperfections inévitable lors que la construction du capteur : le capteur est réalisé par photogravure comme tous les composants électronique sur silicium. A ces échelles micrométriques il n'est pas possible de garantir que tous les photosites auront la même surface, la même formes, qu'il n'y aura pas de fuite dans la paroi séparant 2 photosites, qu'il n'y aura pas de photosite "bouché" etc... Un photosite dont la surface est inférieure à ces voisins va mathématiquement capter moins de lumière. Une "fuite" dans la paroi séparant 2 photosites va faire que les photons captés par un photosite vont se déverser dans le voisin, etc... Au final dans certains photosite il y a aura toujours un manque de photons par rapport à ce qui aurait dû être capté, et dans dans on aura toujours plus de photons capté que ce qui aurait dû être. On peut considérer qu'il s'agit de "bruit" du moment qu'on parle de photons non désirés. Mais ce bruit est lié à la constructeur du capteur, il est donc constant : Ce capteur engendre toujours ce bruit structurel. Le bruit structurel est d'autant plus présent que la durée d'exposition est longue !

 

Donc théoriquement un allongement de la durée d'exposition est bénéfique, mais en pratique il faut tenir compte de phénomènes physiques incontournables. Les astronomes qui veulent faire des photos du ciel "profond" n'ont pas d'autre choix que d'avoir des durées d'exposition de plusieurs heures, mais alors ils doivent s'affranchir de la rotation de la Terre avec une monture motorisée, et s'affranchir du bruit avec des techniques d'empilement de photos, de soustraction d'image "Darks", de soustraction d'image "Flat" etc... 

Nous, pour de la photo de voie lactée, on n'a pas grand intérêt à trop rallonger la durée. Personnellement, je dépasse rarement 20 secondes.

 

Il y a 7 heures, lecamusien a dit :

On est d'accord que mes objectifs aps-c peuvent se monter sur un FF en assumant la perte de largeur de champs (en recardant en post-traitement) ?

Houla NON !! Pas chez Canon !!

Contrairement à Nikon, Canon a fait le choix de 2 montures différentes pour les boitiers APS-C et Full-Frame ! En fait c'est la baïonette qui diffère un peu.

Chez Canon la monture pour les boitiers Full-Frame est nommée EF, et pour les boitier APS-C elle est nommée EF-S.

Tu peux monter un objectif EF sur un boitier EF-S, mais TU NE PEUX PAS monter un objectif EF-S sur un boitier EF !!!

 

Si tu passes un jour au Full-Frame tu devras dire adieu à TOUS tes objectif EF-S. Chez Sigma, la dénomination des objectifs pour boitiers Canon APS-C est "DC", et pour les boitiers Full-Frame c'est "DG". Tu devras donc aussi dire adieu à tes objectifs Sigma DC !

 

Mais d'ici là, il est probable que les boitiers reflex soient en fin de vie, car tous les constructeurs se lancent vers des boitiers mirror-less avec une monture différente.

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Le 10/01/2020 à 19:19, PaciBPhoto a dit :

1) La durée maximale d'exposition de ton boitier est de 30 secondes. Au-delà il te faudrait une télécommande filaire avec verrouillage (comme celle qu'on utilise en pose longue) et gérer toi-même la durée.

J'ai la fonction Bulb tu penses que ca joue aussi ? Je l'ai testée en déclenchant depuis l'application Canon afin d'éviter les flous de bougé et je pouvais gérer moi-même la durée d'expo.

Ok pour le temps d’exposition c'est plus clair pour moi, je vais rester sur les 15-25 secondes.

Le 10/01/2020 à 19:19, PaciBPhoto a dit :

Houla NON !! Pas chez Canon !!

Bon alors il faut que je prévois ca :) J'étais sûr d'avoir lu que c'était faisable mais qu'il fallait ensuite recadrer en post-traitement.

Je vais me renseigner sur le mirror-less.

 

Merci PaciBPhoto pour ton aide.

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