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Faut-il revoir les standards de la photo ?


Skeudenner

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À la lecture des commentaires, on constate que régulièrement il est fait mention de certains aspects de la prise de vue qui font référence à ce qu'il est convenu d'appeler "les standards de la photo" : le sens de lecture, le cadrage, les notions de flou et de netteté, et quelques autres encore... On vous propose de participer à une réflexion sur l'origine de ceux-ci, la nécessité, voire l'obligation de les appliquer ou au contraire sur la possibilité de s'en affranchir. 

126 Commentaires


Commentaires recommandés


Il y a 1 heure, Skeudenner a dit :

On continue la visite des standards...

Le point de vue, il y a la prise de vue classique où le sujet et le photographe se trouvent, peu ou prou, sur le même niveau, et il y a les points de vue en plongée et contre-plongée qui sont, c'est selon, soit décriés ou considérés comme créatifs, en particulier en ce qui concerne le portrait.

Et vous, votre point de vue ?

Le point de vue choisi par rapport au sujet induit souvent un rapport de dominance ou soumission qui sert ou dessert les intentions du photographe.  je pense que c'est un fait plutôt partagé ... mais on peut toujours trouver des  exceptions. 

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Je pense qu'il y a beaucoup de simplification là dedans. D'ailleurs les normes ont été inventées un peu pour ça non ? Il est communément admis que montrer quelqu'un en plongée va le rendre petit, insignifiant, inférieur, etc. Ca marchera peut-être dans 70% des cas, mais je pense qu'on trouvera toujours des gens qui produiront dans leur photo un effet différent, consciemment ou inconsciemment, tout comme on trouvera toujours des gens qui réagiront différemment de par leur histoire personnelle, leurs goûts, leurs cultures ou leurs ressentis. Je pense qu'une photo c'est avant tout une histoire d'émotion et que celles ci ne peuvent pas toujours se commander juste en utilisant une norme, un code ou un standard. Nous ne sommes pas des machines.

Dans tous les cas si un photographe a envie de montrer son sujet en plongée, il a sûrement ses raisons qui lui sont propres et qui lui appartiennent et qui sont du domaine du ressenti émotionnel qu'il peut avoir vis à vis de la scène qu'il va prendre en photo. Et ces raisons, le spectateur ne les connait pas forcément et ne peut qu'essayer de les deviner. Je suis sûr qu'il y aurait plein de cas où des spectateurs vont regarder une photo et dire "ah ! il a cadré de cette façon là car il voulait montrer ci et ça" et si on demandait l'avis du photographe il éclaterait juste de rire en disant "non, non, pas du tout, je passais juste là à ce moment là et j'ai pris ça en photo sans réfléchir"

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c'est fou ce que vous reflechissez, je suis trop faignante pour tout ça. faudrait que j'ai tellement intégré ces foutus standard que ça se fasse tout seul tiens.... 

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Dans une certaine mesure, c'est vrai qu'en matière d'image on aime dire que les obliques sont plus dynamiques que les horizontales, les courbes que les droites, les asymétries que les symétries, etc.

Sauf que voilà, une fois de plus, tout dépend du contexte. Des filés horizontaux peuvent très bien traduire la vitesse et des poutrelles obliques représenter la stabilité. Une photographie s'interprète, toujours. Au cinéma par exemple, une plongée sur le démineur qui s'affaire accentue son importance, de même qu'une contre-plongée sur les sous-fifres au garde-à-vous devant le commandant assis à son bureau exprimera leur infériorité implicite.

Finalement le problème à mes yeux, c'est quand de simples conventions sont martelées comme étant la base incontournable de la photographie par les journaleux et les blogueux de tout poil.

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Il y a 13 heures, darko a dit :

Et ces raisons, le spectateur ne les connait pas forcément et ne peut qu'essayer de les deviner. Je suis sûr qu'il y aurait plein de cas où des spectateurs vont regarder une photo et dire "ah ! il a cadré de cette façon là car il voulait montrer ci et ça" et si on demandait l'avis du photographe il éclaterait juste de rire en disant "non, non, pas du tout, je passais juste là à ce moment là et j'ai pris ça en photo sans réfléchir"

Je ne te rejoins pas sur ces propos, car a mon sens, si une photo est présentée et que le spectateur doit deviner la/les raison(s) d'une photo ... c'est qu'elle est soit ratée, soit tres subjective (du style art contemporain ou les peintres font 3 traits sur un fond blanc, et ou il faut necessairement conaitre le sujet, l'environement et les specifités de l'artiste pour pouvoir faire des liens entre les emotions, le sujet, et la facon de les aborder)

 

 

Il y a 7 heures, Ernst a dit :

Finalement le problème à mes yeux, c'est quand de simples conventions sont martelées comme étant la base incontournable de la photographie par les journaleux et les blogueux de tout poil.

Peut etre aussi que tres souvent le "martellement" des ces standards et fait par les "critiqueurs" parce que la photo présentée n'est pas de qualité et qu'a aucun moment elle ne présente un avantage a avoir ete faite en passant a coté de certains standards. 

Faire le détour, sa pose pas de problemes, si le resultat est percutant. Faire le détour mais sans en tirer d'avantage ... si le photographe n'explique rien, pour ma part en tant que spectateur "eclairé" je vais me dire, le mr/mme est passé a coté d'une photo qu'il aurait pu reussir facilement en respectant les "standards" alors que la est est plate ...

 

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Il y a 11 heures, Ernst a dit :

Dans une certaine mesure, c'est vrai qu'en matière d'image on aime dire que les obliques sont plus dynamiques que les horizontales, les courbes que les droites, les asymétries que les symétries, etc.

Sauf que voilà, une fois de plus, tout dépend du contexte. Des filés horizontaux peuvent très bien traduire la vitesse et des poutrelles obliques représenter la stabilité. Une photographie s'interprète, toujours. Au cinéma par exemple, une plongée sur le démineur qui s'affaire accentue son importance, de même qu'une contre-plongée sur les sous-fifres au garde-à-vous devant le commandant assis à son bureau exprimera leur infériorité implicite.

Finalement le problème à mes yeux, c'est quand de simples conventions sont martelées comme étant la base incontournable de la photographie par les journaleux et les blogueux de tout poil.

Ha oui ! Les photographes YouTube... Celui qui fait des vidéos en disant "je suis auto didacte, j'ai appris tout seul, mais vous, vous êtes des tocards, donc je vais vous montrer comment devenir comme moi... Un grand photographe !" (qui n'est connu que sur sa chaîne, mais bon...) 

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Bonjour,

Je reste bref sur ce sujet. Avant de parler de règles il faut parler de l'éducation de l’œil; c'est en visitant des expos ou en consultant des publications sur les peintres et leurs travaux. que vous aurez des réponses.

C'est  l’œil; qui est derrière la machine qui fait la différence. Ensuite c'est du travail, beaucoup de travail que ce soit en argentique ou en numérique..

Maintenant nous avons des machines a faire des images qu'on peut visionner de suite.En argentique sur 36 poses c'était 3/4 images a traiter pas plus d'une ou deux a tirer.

Il y a aussi une technique pour avancer c'est la lecture d'image une formation  de plusieurs heures qui vous permet d'être dans un jury de concours photos, là aussi il y a une technique , vous ne passez pas 1 heure sur chaque image, quand il y a 300 photos a regarder et noter.

Voilà au risque de vous faire hurler on peut y passer des heures sur le sujet.

C'est bien entendu que mon avis 

Le mieux c'est de faire des images qui vous plaisent et de faire ressortir votre sensibilité

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La visite continue avec un sujet concernant principalement les adeptes du portrait, les plans.

Les plus connus sont :

- le très gros plan (souvent une partie du visage)

- le gros plan (la totalité de la tête, le cou et parfois les épaules)

- le plan rapproché (la coupure se fait au niveau de la poitrine ou à la taille)

- le plan américain (la coupure se fait à mi-cuisse)

- le plan italien (la coupure se fait aux genoux)

- le plan en pied

Certains sont plus privilégiés que d'autres en fonction de leur destination, s'agit-il d'un choix arbitraire ou cela correspond-il à une logique ?

(Par exemple : pour une photo d'identité, le gros plan s'impose avec des règles strictes).

Mais vous qui pratiquez le portrait, quel plan avez-vous tendance à privilégier ?

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il y a 17 minutes, baudot a dit :

Bonjour,

Je reste bref sur ce sujet. Avant de parler de règles il faut parler de l'éducation de l’œil; c'est en visitant des expos ou en consultant des publications sur les peintres et leurs travaux. que vous aurez des réponses.

C'est  l’œil; qui est derrière la machine qui fait la différence. Ensuite c'est du travail, beaucoup de travail que ce soit en argentique ou en numérique..

Maintenant nous avons des machines a faire des images qu'on peut visionner de suite.En argentique sur 36 poses c'était 3/4 images a traiter pas plus d'une ou deux a tirer.

Il y a aussi une technique pour avancer c'est la lecture d'image une formation  de plusieurs heures qui vous permet d'être dans un jury de concours photos, là aussi il y a une technique , vous ne passez pas 1 heure sur chaque image, quand il y a 300 photos a regarder et noter.

Voilà au risque de vous faire hurler on peut y passer des heures sur le sujet.

C'est bien entendu que mon avis 

Le mieux c'est de faire des images qui vous plaisent et de faire ressortir votre sensibilité

Je suis d'accord avec toi. Je suis un adepte du travail d'autres photographes. Dès mes débuts, grâce à un article de "chasseur d'images" des années 80, je suis tombé fasciné par le travail d'Ansel Adams, qui m'a permis de comprendre que noir et blanc et paysage étaient parfaitement compatibles...Il suffit de savoir comment s'y prendre et en particulier à la prise de vue. J'adore aussi le travail métronomique d'Augène Atget, fin 19eme, début 20eme...Plus contemporain, j'aime beaucoup Sebastiao Salgado et ses noirs et blancs époustouflants...Sans prétention aucune, je trouve que je me suis grandement amélioré en noir et blanc grâce, entre autre, à eux. Je ne les copie pas, mais j'essaye de comprendre simplement leur façon de voir. Cela m'a permis de changer ma façon de voir les choses, sans forcément me soucier du centrage d'un sujet, des points forts et autres fadaises. 

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Il y a 2 heures, Germanicus a dit :

Ha oui ! Les photographes YouTube... Celui qui fait des vidéos en disant "je suis auto didacte, j'ai appris tout seul, mais vous, vous êtes des tocards, donc je vais vous montrer comment devenir comme moi... Un grand photographe !" (qui n'est connu que sur sa chaîne, mais bon...) 

Je crois qu'on pense au même 🤣

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il y a 3 minutes, Nikita a dit :

Je crois qu'on pense au même 🤣

Sincèrement, je pensais à personne en particulier...Y'en a tellement de cet acabit...

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Il y a 2 heures, Skeudenner a dit :

La visite continue avec un sujet concernant principalement les adeptes du portrait, les plans.

Les plus connus sont :

- le très gros plan (souvent une partie du visage)

- le gros plan (la totalité de la tête, le cou et parfois les épaules)

- le plan rapproché (la coupure se fait au niveau de la poitrine ou à la taille)

- le plan américain (la coupure se fait à mi-cuisse)

- le plan italien (la coupure se fait aux genoux)

- le plan en pied

Certains sont plus privilégiés que d'autres en fonction de leur destination, s'agit-il d'un choix arbitraire ou cela correspond-il à une logique ?

(Par exemple : pour une photo d'identité, le gros plan s'impose avec des règles strictes).

Mais vous qui pratiquez le portrait, quel plan avez-vous tendance à privilégier ?

Tous sauf le très gros plan que je ne pratique que très rarement. 

Pour les autres, c'est selon mon envie du moment et l'expression du modèle. 

Je fais plutôt du studio parce que j'aime jouer avec la lumière et que j'aime être tranquille ( quand on est en extérieur, il y a toujours des gens qui sont là, à regarder, à te parler, ça m'agace :D ). 

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Exact,, tous ces photographes sont passés par le stade du remplissage de poubelles. La reconnaissance de leur travaux  leur a permis de vivre de leur métier. De plus ils ont a leur disposition des tireurs de métier qui sorte un travail remarquable.

 

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J'aime bien le portrait même si je n'en fais pas des tonnes, que ce soit en "studio" (mais les occasions de profiter d'un studio sont assez rares) ou en lumière naturelle. Posés ou sur le vif (préférence pour le second) Je vais assez naturellement vers les gros plans et les plans rapprochés ce qui est parfois un défaut, j'en suis conscient mais je ne peux pas m'empêcher. Tout récemment j'ai "osé" contacter une personne dont le physique m'interpellait pour organiser une séance photo. A ma grande surprise cette personne a accepté avec enthousiasme c'est pour la semaine prochaine , on verra ce que ça donne !!!! 

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il y a une heure, YannickBac a dit :

J'aime bien le portrait même si je n'en fais pas des tonnes, que ce soit en "studio" (mais les occasions de profiter d'un studio sont assez rares) ou en lumière naturelle. Posés ou sur le vif (préférence pour le second) Je vais assez naturellement vers les gros plans et les plans rapprochés ce qui est parfois un défaut, j'en suis conscient mais je ne peux pas m'empêcher. Tout récemment j'ai "osé" contacter une personne dont le physique m'interpellait pour organiser une séance photo. A ma grande surprise cette personne a accepté avec enthousiasme c'est pour la semaine prochaine , on verra ce que ça donne !!!! 

J'ai hâte de voir !

Sinon j'ai tenté une fois de faire du portrait avec une amie, je ne suis même pas sûr d'avoir gardé une seule photo tellement je trouvais le résultat nul. Je ne peux donc pas trop parler de cela, ce n'est clairement pas mon truc et c'est un domaine auquel je ne connais rien. Et si je regarde un portrait fait par un autre je ne me préoccuperai pas du tout de "comment ça a été fait" mais de "qu'est-ce que je ressens en regardant ce portrait". Peut être que certaines techniques utilisées par le photographe orienteront mon ressenti ? Ou peut-être pas...

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il y a 37 minutes, darko a dit :

J'ai hâte de voir !

Sinon j'ai tenté une fois de faire du portrait avec une amie, je ne suis même pas sûr d'avoir gardé une seule photo tellement je trouvais le résultat nul. Je ne peux donc pas trop parler de cela, ce n'est clairement pas mon truc et c'est un domaine auquel je ne connais rien. Et si je regarde un portrait fait par un autre je ne me préoccuperai pas du tout de "comment ça a été fait" mais de "qu'est-ce que je ressens en regardant ce portrait". Peut être que certaines techniques utilisées par le photographe orienteront mon ressenti ? Ou peut-être pas...

la photo de portrait ou mode , c'est une technique qu'il faut bien connaitre , surtout niveau lumière , ensuite il faut mettre a l'aise ton modèle , lui demander les poses que tu vas réaliser , donc bien lui expliquer ce que tu veux , faire attention aux petits détails , cheveux , les habits , surtout la couleur , les bijoux , collier , ou autre qui font des reflet venant des lumières et bien sur soigner tes prise de vue , les coupes , faire les bon plan , plan américain, plan taille , gros plan , plan moyen  et une chose très importante la map sur l'oeil le plus près de l'objectif  voilà!....

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Un des standards communément imposé par une communauté toujours avide de repères, c'est l'exploitation de la plage dynamique d'une photo. Pour elle il faut impérativement que les noirs soient noirs, que les blancs soient blancs, et que l'on retrouve un large éventail de nuances entre les deux, normal.

Sauf que là encore, il faut distinguer ce qui relève de la maladresse (un traitement qui par exemple ramène toutes les zones surexposées en gris clair), ce qui relève de la volonté (par exemple quantité de filtres imitant l'argentique voilent délibérément l'image) et ce qui relève de la nécessité (une photo de brume ne conserve son effet que quand les extrêmes ne vont justement pas au taquet).

J'en parle parce qu'une photo de nu masculin pose actuellement le problème, qui gagne à être discuté ici. Quand attend-on une plage dynamique complète, quand accepte-t-on une plage plus limitée ?

Pour l'idée que je m'en fait, si le sujet est présenté dans un environnement vaporeux, on peut parfaitement faire l'impasse sur les extrêmes. L'effet de voile s'applique de façon homogène à l'image, c'est cohérent. Exemple, un filtre devant l'objectif, autre exemple, un corps derrière un voilage ou une vitre embuée, plus de noirs ou de blancs et pourtant ça marche très bien.

En revanche, si on est dans un low key, c'est tout à fait différent. En low key on fait émerger par la lumière des formes noyées dans l'obscurité. On s'attend donc déjà à un noir total, et ensuite à du blanc aux points les plus émergents des volumes, ou sur les contours, ou au moins accroché par quelque texture. Sinon, on se retrouve dans le cadre de quelque chose que l'on va interpréter comme une maladresse, parce qu'on est soumis à un effet de voile asymétrique et on a envie de pousser soi-même le contraste de son moniteur.

Ces attentes très différentes répondent effectivement à une éducation de l'œil, c'est-à-dire à des habitudes complètement intégrées à notre façon de voir.

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parfait cette photo qui fait tant parler. Grace à elle des explications plus qu'intéressantes qui me font découvrir des notions que je ne connais absolument pas . Merci aux commentateurs de prendre le temps d'exposer leurs théories .

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Le 12/02/2021 à 12:49, Nikita a dit :

Je crois qu'on pense au même 🤣

on veut un nom ..... enfin moi je voudrais un nom .... parceque sur le tube , j y passe  un paquet de temps  ... et je suis jamais tombé sur ce genre de truc.... remarque , il ya TEELEMENT de truc et d'autres conneries te d'autres encore serieux et interressants sur le tube .... avant d'en avoir fait le tour ... 

Modifié par Jamba-31
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J'arrive après la bataille, comme la cavalerie et fainéant comme je suis vous pensez bien que je n'ai pas pris la peine de tout lire alors je vais me contenter de donner mon point de vue sur la question initiale.

Question que je vais volontairement reformuler pour y répondre : à quoi servent les standards de la photo ?

Pour moi ces standards quels qu'ils soient ne visent qu'un seul but, celui de créer une image agréable à regarder et donc à priori harmonieuse et équilibrée. En ce sens les standards de la photo fonctionnent bien et même très bien depuis des années et cela même avant la naissance de la photographie puisque pour la plupart hérités de la peinture et du dessin. Maintenant il faut les prendre pour ce qu'ils sont, c'est à dire un outil pour atteindre un but, mais ils ne sont pas le seul moyen d'atteindre ce but. Donc à remplacer non mais à contourner oui et ce sans hésitation.

D'autre part une photo n'est pas seulement faite pour être belle et agréable à regarder, elle peut également être informative et dérangeante et dans ce dernier cas notamment l'application systématiques des standards peut devenir un obstacle à l'obtention du but recherché.

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S'en affranchir... 🤔 .. Parfois oui, selon les cas de figure et surtout si l'on maitrise déjà les règles de base, mais ça doit être réfléchi et fait en toute connaissance de cause.
Il ne faut pas oublier que les règles de composition d'une photographie ne sont pas nées juste comme ça pour le plaisir de créer des règles.
Elles ont un sens, et pour la majorité sont issues d'autres arts comme la peinture ou la sculpture.  (Le nombre d'or était déjà utilisé dans les arts par Léonard de Vinci et dans l'architecture déjà dans l'antiquité. Quant à la fameuse règle des tiers à laquelle nous tenons tant, elle a été décrite à la fin du 18ème siècle , bien avant l'idée même de la photographie)
 

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Le 15/04/2021 à 00:02, Macropixels a dit :

Il ne faut pas oublier que les règles de composition d'une photographie ne sont pas nées juste comme ça pour le plaisir de créer des règles.
Elles ont un sens, et pour la majorité sont issues d'autres arts comme la peinture ou la sculpture.

C'est exact, mais souvent méconnu, il n'est pas inutile de le rappeler...

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Le 23/02/2021 à 10:05, Porte-Poisse a dit :

D'autre part une photo n'est pas seulement faite pour être belle et agréable à regarder, elle peut également être informative et dérangeante et dans ce dernier cas notamment l'application systématiques des standards peut devenir un obstacle à l'obtention du but recherché.

Et c'est à ce moment qu'interviennent l'esprit créatif, et la liberté dans l'expression...

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Le 23/02/2021 à 10:05, Porte-Poisse a dit :

J'arrive après la bataille, comme la cavalerie et fainéant comme je suis vous pensez bien que je n'ai pas pris la peine de tout lire alors je vais me contenter de donner mon point de vue sur la question initiale.

Question que je vais volontairement reformuler pour y répondre : à quoi servent les standards de la photo ?

Pour moi ces standards quels qu'ils soient ne visent qu'un seul but, celui de créer une image agréable à regarder et donc à priori harmonieuse et équilibrée. En ce sens les standards de la photo fonctionnent bien et même très bien depuis des années et cela même avant la naissance de la photographie puisque pour la plupart hérités de la peinture et du dessin. Maintenant il faut les prendre pour ce qu'ils sont, c'est à dire un outil pour atteindre un but, mais ils ne sont pas le seul moyen d'atteindre ce but. Donc à remplacer non mais à contourner oui et ce sans hésitation.

D'autre part une photo n'est pas seulement faite pour être belle et agréable à regarder, elle peut également être informative et dérangeante et dans ce dernier cas notamment l'application systématiques des standards peut devenir un obstacle à l'obtention du but recherché.

Je prends aussi le sujet en cours de route. 

Je suis d'accord avec tes propos et je rajoute mon grain de sel, qu'en peinture (je pratique), les règles imposées il y a fort longtemps sont de plus en plus écartées pour la créations, pour l'art. Je m'explique, nos ancêtres les peintres, peignaient principalement des portraits, paysages ou natures mortes au plus prés de la réalité, pourquoi, parce la photo n'existait pas !

Maintenant les artistes peintres veulent s'éloigner de plus en plus de la réalité pour ne pas tomber dans le cliché tableau=photo. Regardez Picasso, il a peint des visages avec des bouches de travers, des nez décalés.... plus aucun respect des normes d'un portrait peint ou dessiner. Ce n'est pas le seul peintre qui ne respectait plus aucune règles dictés par les écoles. 

Personnellement, je pense que c'est bien de se démarquer lorsque l'on a, bien sur, atteint un haut niveau en photographie, on va dire classique, que l'on est capable de faire des photos nets, avec une bonne profondeur de champs etc.... alors là, oui il faut enfreindre les normes pour être original.

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Le 15/07/2021 à 18:38, Babette a dit :

alors là, oui il faut enfreindre les normes pour être original.

À mon sens, ce n’est pas le fait de s’affranchir des normes qui rend original, mais le sens donné à l’image par une vision particulière d’un sujet choisi.

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